Disparition des dinosaures et changement climatique

19 février 2013 - Posté par Alain Grandjean - ( 5 ) Commentaires

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meteorstrikedinosaurs

Vincent Courtillot célèbre géophysicien français climato-sceptique proche de Claude Allègre s’est fait connaître pour son hypothèse explicative du réchauffement climatique en cours. Il pensait avoir démontré que l’activité solaire combinée à l’action de la couverture nuageuse permettait de rendre compte du réchauffement. On doit à Édouard Bard la réfutation implacable de cette hypothèse, qui va donc être balayée par l’histoire. (Voir l’article sur Libération)

On sait moins que dans le débat sur les causes de l’extinction  des dinosaures, Vincent Courtillot a toujours soutenu la thèse « volcaniste » contre la thèse « météoritique ». La controverse est maintenant close. La fin des dinosaures est bien liée à la chute d’une météorite.

Comme quoi, il ne suffit pas en science d’avoir une idée originale pour qu’elle soit valide ! Il ne suffit pas d’être un géophysicien compétent comme l’est Vincent Courtillot, pour être à l’abri de grosses erreurs.

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5 Responses to “Disparition des dinosaures et changement climatique”

  1. En effet, nul n’est à l’abri de l’erreur et je crois bien que monsieur Courtillot se trompait.

    En ce qui concerne l’extinction des dinosaures et la fameuse météorite je voudrais faire un parallèle :

    La météorite tombe; de par sa masse et sa vitesse elle dégage une formidable quantité d’énergie qui va déclencher des incendies partout sur la planète, réduire à très peu la végétation et envoyer dans l’athmosphère des quantités énormes de nuages et de débris qui vont modifier l’ensoleillement et bouleverser le climat, renforcant encore la crise de la végétation et par la suite toute la chaîne alimentaire des dinosaures végétariens et par ricochet carnivores également en quelques années ou décénnies, tout est bouleversé.
    Cette météorite n’a pas tué spécifiquement les dinosaures en tant que tels (d’ailleurs certains ont donné les oiseaux), elle a tué en réalité toute la mégafaune, il se trouve que c’était des dinosaures. Les plus grands animaux sont moins nombreux et se reproduisent moins vite, en tant qu’espèce, ils sont plus fragiles.

    Cela ne vous rappelle rien ?
    C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, on parle d’ailleurs de 6ème extinction. De par son nombre l’humanité occupe toute la planète et élimine toute les espèces de grands animaux (- 97 % de tigres et de lions en moins au cours des 110 dernières années) en 100 ans nous allons réduire et conduire à l’extinction tous les animaux de grande taille tout en détruisant la très grande majorité des forêts.
    L’omni-présence de l’humanité a sur la planète les mêmes effets que la surpopulation, détruire en quelques décennies tout l’équilibre écologique..

    La surpopulation est une météorite, la plus imposante que la Terre ait rencontré depuis 65 millions d’années.

    • merci de cette comparaison que je trouve parlante, si je peux me permettre la météorite c’est la démographie humaine multipliée par sa puissance énergétique…`
      bien à vous
      ag

  2. Merci beaucoup pour cette double bonne nouvelle. Cela va t-il clore l’épisode Courtillot pour de bon?? Pourquoi ce chercheur intelligent a t-il défendu bec et ongle des thèses fausses? Désir de se démarquer? Influence des copains Allègre et/ou des lobbies? Obstination véritable? Mauvaise foi? Besoin de créer la polémique? Provocation? Comment toutes ces écoles prestigieuses dont Polytechnique ont pu lui offrir des tribunes grandioses pour faire l’étalage de ses thèses? Bien sûr il arrive que des scientifiques se trompent, mais là tout le monde le savait…Je me souviens même que certains de ses pairs venaient en masse à ces conférences pour le contrer et le démonter en public et ainsi éviter qu’il n’enroule les non-initiés. Et le drame est que Monsieur Courtillot a réussi à en enrouler beaucoup grâce à son éloquence, le ton scientifique et hautain qu’il employait pour présenter les résultats de ses études et dénigrer ceux de (l’immense majorité de) ses confrères (au sens large, pas seulement géophysiciens mais climatologues, glaciologues, géologues, etc.).

  3. Cela revient-il à dire que ce chercheur aurait professé, avec un fort soutien médiatique, de très grosses âneries ?
    Certes, on ne devrait pas s’improviser éminent climatologue et fin connaisseur des techniques statistiques.

    Le pire aura été le comportement des médias télévisuels, qui n’ont pas hésité à organiser des « débats » débiles et stériles entre climatologues confirmés et présentateur météo retraité. J’ai vraiment eu honte pour nos chercheurs.

    Et dans l’intervalle, que de dégâts dans l’opinion.

  4. « L’omni-présence de l’humanité a sur la planète les mêmes effets que la surpopulation, détruire en quelques décennies tout l’équilibre écologique.. » (Didier Bathès)

    Ce n’est pas la surpopulation qui a ces effets délétères, c’est l’impact de cette population sur la planète.

    Notre planète supporte sans problème 10 milliards d’africains ruraux, mais pas 1 milliard « d’états uniens ».

    La question revient donc à : Comment avoir l’impact de l’africain rural sans la pauvreté ?

    Ne pas parvenir à envisager le problème sous cet angle signe, à mon sens, une aliénation prononcée au matérialisme mercantilisé.

    Et c’est justement cette aliénation qui bloque toute perspective de solution.

    Amicalement,

    Delphin

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