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Tag : création monétaire
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L’âge de l’empathie
De : Alain Grandjean

IBT - L'auteur, Frans de Waal
8 Avr 2011

Frans de Waal1 était spécialiste de l’agression animale quand il a vu mourir son chimpanzé préféré Luit, des suites de luttes de pouvoir. Il se consacra alors à l’étude de la résolution des conflits et de la coopération chez les primates.

Son dernier livre montre combien le « darwinisme social » qui fait de l’intérêt et de la cupidité un moteur naturel de l’homme est biologiquement infondé. De nombreux animaux sont prêts à prendre soin les uns des autres, à s’entraider et, dans certains cas, à se mobiliser pour sauver la vie de leur congénère. La nature n’est pas soumise à la loi de la jungle. (Voir aussi le film de Alain Tixier : Bonobos)

L’emprunt à la banque centrale : proposition détaillée
De : Alain Grandjean

FNH - La table ronde du séminaire
28 Mar 2011

La transition écologique et sociale de nos sociétés nécessite des investissements aujourd’hui non financés, que ce soit par le secteur privé dominé par le court terme ou par le secteur public, privé de moyens. La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme propose de recourir à une troisième source de financement pour que les Etats soient en mesure d’investir dans l’avenir : l’emprunt à la banque centrale.

Le dispositif sera présenté et discuté en détail lors du séminaire du 30 mars : "Financer l'avenir sans creuser la dette".

Notre synthèse ci-après présente le dispositif, ses dimensions techniques et légales, ainsi qu'une foire aux questions et des réponses aux objections les plus courantes....

Séminaire « Financer l’avenir sans creuser la dette » le 30 mars
De : Alain Grandjean

invitationseminairefnh
6 Mar 2011

Dans le cadre de l'activité de think tank de la FNH, le groupe de travail sur le financement du long terme que je pilote organise un séminaire de réflexion sur sa proposition de financement du long terme : le recours à l'emprunt à la banque centrale.

L'objectif étant de financer l'avenir sans creuser la dette, dans un contexte où les investissements privés sont orientés vers le court terme, où l'argent public manque et où il devient chaque jour plus urgent d'investir dans une transition économique et énergetique majeure.

Plusieurs tables rondes regroupant de nombreux experts (économistes, principalement) sont organisées.

Le nombre de places est limité, les inscriptions doivent être faites avant le 20 mars.

Intelligence monétaire pour une sobriété énergétique (Billet invité)
De : Alain Grandjean

andre-selles
17 Jan 2011

Par André Selles, en réaction au post "Sortir de la crise de l'Euro par le haut, sans sortir de l'Euro"

Écologiquement parlant, ou si l’on préfère, énergétiquement parlant, il est vertueux de prendre à bras le corps l'isolation des -mettons- 30 millions d'habitations en France. Pour le particulier, seul un petit nombre de personnes assez fortunées et déterminées à respecter la Terre y investit.

Or ce chantier peut être vu comme vertueux à bien des points de vue : minimiser les émissions de CO² (passée la phase de production de matériaux isolants), favoriser la culture de chanvre localement,  récupération de déchets de bois, développement du travail local - une armée de formateurs et d'artisans -,...

Sortir de la crise de l’Euro par le haut, sans sortir de l’Euro
De : Alain Grandjean

Sarkozy-Merkel-Convergence-fiscale-2
9 Jan 2011

Suite aux attaques contre la dette irlandaise, l’Union européenne a annoncé la mise en place d’un dispositif permanent de soutien, se substituant au fonds de stabilisation financière créé pour la crise grecque. La nécessaire révision du traité de l’Union est envisagée1 et les gouvernements allemand et français ont annoncé qu’ils feraient des avancées dans l’ harmonisation des politiques sociales et économiques au sein de l’Europe. La BCE, de son côté, continue son programme non conventionnel d’achats de titres publics et a augmenté son capital.

Ces opérations sont accompagnées de plans de rigueur d’une rare sévérité, visant à rassurer les marchés sur la « qualité » de la gestion publique et la priorité donnée à la maîtrise de la dette.

De nombreux économistes et financiers prévoient une...

Compte bancaire : faut-il suivre l’appel d’Eric Cantona ?
De : Alain Grandjean

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7 Déc 2010

Par ces temps de risque systémique et d’attaques spéculatives des marchés financiers, il ne semble pas très raisonnable d’en rajouter. Si tous les citoyens retiraient leur argent de leur compte il en résulterait une crise majeure : on sait bien que les banques ne disposent que d’une petite part des comptes courants de leurs clients en billets.

Il pourrait être envisagé comme alternative de transférer son compte et/ou son épargne d’une banque considérée comme « non-vertueuse » vers une banque considérée comme « vertueuse ». C’est le sens de la campagne des Amis de la Terre. (http://www.financeresponsable.org/) Il s’agit de faire pression sur les banques pour qu’elles cessent de financer des projets irresponsables au plan social et environnemental. On peut considérer que c’est...

De nouveaux critères pour orienter les investissements publics
De : Alain Grandjean

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30 Nov 2010

S’il était décidé de faire un grand programme d’investissements, financé par la Banque Centrale, comme je l’ai proposé ici, il faudrait disposer de critères pertinents pour les choisir. Les critères actuels ne le sont pas dans une optique de développement durable ou soutenable.

Les investissements publics (Etat ou collectivités territoriales) sont aujourd’hui décidés selon un double mécanisme : le dernier mot est au politique ce qui peut conduire à des « éléphants blancs 1», investissements mûs par le désir de prestige, le clientélisme ou la simple envie de « couper un ruban ». Du coup, les administrations ont tenté de mettre au point des méthodes de rationalisation des choix budgétaires...

La rigueur, politique de Gribouille
De : Alain Grandjean

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26 Nov 2010

Gribouille se jette à l’eau pour ne pas être mouillé par la pluie…C’est ce que font aujourd’hui les gouvernements européens.

Face aux attaques des marchés financiers sur les dettes publiques, ils mènent, dans une belle unanimité, des politiques de rigueur censées rassurer les marchés.

La politique de rigueur c’est la réduction des dépenses pour réduire le déficit et par conséquent la croissance de la dette publique. Les conséquences sociales d’une telle politique dans une période de croissance faible et de concurrence forte, qui pousse les entreprises à faire des gains de productivité, sont évidentes : il y aura plus de chômage, moins d’aides sociales, moins d’allocations chômage, plus de précarité. Les conséquences environnementales sont...

Dette publique : quelques leçons des 30 glorieuses
De : Alain Grandjean

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9 Mai 2010

Pour analyser les effets de la monétisation de la dette publique, il est intéressant de se pencher sur une période de l’histoire française où cette pratique était monnaie courante, (qu’on me pardonne ce jeu de mot trop facile).

Rappelons tout d’abord que l’économie française s’est plutôtbien portée pendant cette période. La croissance du PIB en volume par habitant est en moyenne de 4,1 % sur la période 1950-1973 ; le taux de chômage sur la même période est de 1,8 %.

Les inégalités sociales se sont réduites, des dispositifs sociaux efficaces ont été mis en place. Les crises[1] monétaires etfinancières étaient absentes du paysage. Il n’est pas question icide tenter de faire de cette période un modèle à copier, juste de remettre en cause une idée reçue den matière monétaire, avec quelques données...

Monétiser la dette publique, pour mettre fin à la spéculation et redresser l’Europe, tout en évitant la crise énergétique (joli programme !)
De : Alain Grandjean

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8 Mai 2010

La crise actuelle a quelque chose d’hallucinant. Le système financier sauvé à grands renforts de mesures « non conventionnelles » (des aides publiques massives) vient attaquer les Etats affaiblis par ces mesures. Il faudrait maintenant que les Etats se disciplinent et fassent avaler aux citoyens qui n’en demandaient pas tant la pilule d’une rigueur incompréhensible, injuste et anti-économique.

La situation me fait penser à l’histoire de cette grenouille qui accepte de porter un scorpion sur son dos pour lui faire traverser une rivière. La grenouille refuse au début en disant au scorpion « tu vas me piquer ».Le scorpion répond : « ce serait contraire à mes intérêts ; si je te pique je me noie avec toi ». La grenouille, rassurée par ce raisonnement, accepte de porter le scorpion qui la pique aubeau milieu de la rivière. Alors qu’elle ouvre...

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