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Tag : Régulation financière
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Régulation financière

Dette publique, dette « odieuse » ?
De : Alain Grandjean

8 Mar 2011

“ Les dettes odieuses sont celles qui ont été contractées contre les intérêts de la population d’un Etat, sans son consentement et en toute connaissance de cause par les créanciers ”*

Cette notion a été mise au point principalement  pour le traitement (et l'annulation juridique) des  dettes contractées par des Etats dictatoriaux où la politique « publique » vise l’enrichissement des dirigeants prédateurs. Pour simplifier à peine, le peuple est rançonné via l’impôt prélevé pour rembourser les dettes et c’est les dirigeants qui s’enrichissent par toutes sortes de procédés légaux ou illégaux.

La crise financière déclenchée en 2008 a conduit plusieurs Etats européens au bord de la faillite et les a conduits à un niveau d’endettement...

Les conditions de la croissance verte
De : Alain Grandjean

7 Fév 2011

Cet article a été publié dans la revue des annales des Mines de Janvier 2011, dans la série Responsabilité & Environnement ; numéro titré "Une croissance verte ?". Pour lire l'article en plein écran, cliquez sur le bouton "fullscreen" du cadre ci-dessous.

"La «croissance verte» : un oxymore de plus? Ce serait le cas, si elle était limitée à (ou confondue avec) la croissance du « green business », conçu comme «Le» relais de croissance suivant celui des nouvelles technologies de l’information et de la télécommunication et des énergies renouvelables. Il ne s’agirait alors que d’un nouvel avatar d’un modèle condamné, que cela nous plaise ou non. La croissance exponentielle des flux matériels, verts ou pas, bute en effet sur la finitude du monde ..."

Intelligence monétaire pour une sobriété énergétique (Billet invité)
De : Alain Grandjean

17 Jan 2011

Par André Selles, en réaction au post "Sortir de la crise de l'Euro par le haut, sans sortir de l'Euro"

Écologiquement parlant, ou si l’on préfère, énergétiquement parlant, il est vertueux de prendre à bras le corps l'isolation des -mettons- 30 millions d'habitations en France. Pour le particulier, seul un petit nombre de personnes assez fortunées et déterminées à respecter la Terre y investit.

Or ce chantier peut être vu comme vertueux à bien des points de vue : minimiser les émissions de CO² (passée la phase de production de matériaux isolants), favoriser la culture de chanvre localement,  récupération de déchets de bois, développement du travail local - une armée de formateurs et d'artisans -,...

Réforme du traité : renforcer la gouvernance pour les marchés (Billet invité)
De : Alain Grandjean

15 Jan 2011

Par Thomas Coutrot, membre du Conseil scientifique d'Attac - paru dans la revue Politis

A peine entré en vigueur depuis un an, le traité de Lisbonne va déjà devoir être réformé d'urgence. Il interdit en effet aux pays membres de la zone euro de venir en aide à un autre pays membre.

Cette absurde clause de « non-sauvetage » (no bail-out) reflétait l’obsession néolibérale d’imposer aux États la discipline des marchés financiers. Depuis l'interdiction faite (depuis le traité de Maastricht) aux États de financer leur déficit auprès de la banque centrale européenne, ils sont contraints d’emprunter sur les marchés financiers. Il leur faut donc satisfaire aux critères et exigences de l’industrie financière et des agences de notation. Interdire l’aide entre États, c’est obliger chacun à respecter rigoureusement la loi des...

Sortir de la crise de l’Euro par le haut, sans sortir de l’Euro
De : Alain Grandjean

9 Jan 2011

Suite aux attaques contre la dette irlandaise, l’Union européenne a annoncé la mise en place d’un dispositif permanent de soutien, se substituant au fonds de stabilisation financière créé pour la crise grecque. La nécessaire révision du traité de l’Union est envisagée1 et les gouvernements allemand et français ont annoncé qu’ils feraient des avancées dans l’ harmonisation des politiques sociales et économiques au sein de l’Europe. La BCE, de son côté, continue son programme non conventionnel d’achats de titres publics et a augmenté son capital.

Ces opérations sont accompagnées de plans de rigueur d’une rare sévérité, visant à rassurer les marchés sur la « qualité » de la gestion publique et la priorité donnée à la maîtrise de la dette.

De nombreux économistes et financiers prévoient une...

Compte bancaire : faut-il suivre l’appel d’Eric Cantona ?
De : Alain Grandjean

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7 Déc 2010

Par ces temps de risque systémique et d’attaques spéculatives des marchés financiers, il ne semble pas très raisonnable d’en rajouter. Si tous les citoyens retiraient leur argent de leur compte il en résulterait une crise majeure : on sait bien que les banques ne disposent que d’une petite part des comptes courants de leurs clients en billets.

Il pourrait être envisagé comme alternative de transférer son compte et/ou son épargne d’une banque considérée comme « non-vertueuse » vers une banque considérée comme « vertueuse ». C’est le sens de la campagne des Amis de la Terre. (http://www.financeresponsable.org/) Il s’agit de faire pression sur les banques pour qu’elles cessent de financer des projets irresponsables au plan social et environnemental. On peut considérer que c’est...

De nouveaux critères pour orienter les investissements publics
De : Alain Grandjean

30 Nov 2010

S’il était décidé de faire un grand programme d’investissements, financé par la Banque Centrale, comme je l’ai proposé ici, il faudrait disposer de critères pertinents pour les choisir. Les critères actuels ne le sont pas dans une optique de développement durable ou soutenable.

Les investissements publics (Etat ou collectivités territoriales) sont aujourd’hui décidés selon un double mécanisme : le dernier mot est au politique ce qui peut conduire à des « éléphants blancs 1», investissements mûs par le désir de prestige, le clientélisme ou la simple envie de « couper un ruban ». Du coup, les administrations ont tenté de mettre au point des méthodes de rationalisation des choix budgétaires...

La rigueur, politique de Gribouille
De : Alain Grandjean

26 Nov 2010

Gribouille se jette à l’eau pour ne pas être mouillé par la pluie…C’est ce que font aujourd’hui les gouvernements européens.

Face aux attaques des marchés financiers sur les dettes publiques, ils mènent, dans une belle unanimité, des politiques de rigueur censées rassurer les marchés.

La politique de rigueur c’est la réduction des dépenses pour réduire le déficit et par conséquent la croissance de la dette publique. Les conséquences sociales d’une telle politique dans une période de croissance faible et de concurrence forte, qui pousse les entreprises à faire des gains de productivité, sont évidentes : il y aura plus de chômage, moins d’aides sociales, moins d’allocations chômage, plus de précarité. Les conséquences environnementales sont...

9 octobre, le colloque des économistes atterrés
De : Alain Grandjean

29 Sep 2010

Comme annoncé sur par Twitter et sur Facebook (n'hésitez pas à me suivre dans ces expérimentations des médias sociaux et n'oubliez pas d'y relayer les contenus bien sûr :)), j'ai signé le manifeste des économistes atterrés.

Je partage néanmoins les réserves formulées par Jean Gadrey.

Devant son succès (Plus de 600 signatures d'universitaires), ce partage d'idées initié par Philippe Askenazy (CNRS, Ecole d’économie de Paris), Thomas Coutrot (Conseil scientifique d’Attac), André Orléan (CNRS, EHESS) et Henri Sterdyniak (OFCE) pourrait se transformer en processus : ses initiateurs annoncent la tenue d'un colloque sur le sujet. Pour voir l'

L’asservissement de la finance à un objectif de prospérité durable
De : Alain Grandjean

28 Sep 2010

Les ingénieurs en automatique sont habitués à manier le vocabulaire technique de l’asservissement : un thermostat est un mécanisme qui asservit le fonctionnement d’un instrument de chauffage à l’atteinte d’un objectif de température. Les asservissements sont souvent utiles pour réguler des systèmes de manière efficace.

A l’évidence le système économique mondial n’est pas régulé de manière optimale. Il est depuis 40 ans l’objet de crises1 bancaires, monétaires et financières à répétition aux conséquences sociales et économiques d’amplitude variable. En revanche la sphère bancaire et financière, à quelques exceptions près, semble s’en sortir toujours correctement ; elle se développe même. Lors de la dernière crise, des banques ont fait faillite, des spéculateurs ont perdu des...

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