Ne nous privons pas de l’outil monétaire !
Le débat actuel sur l’annulation possible de la dette publique détenue par la Banque centrale fait resurgir deux mantras : « il n’y a pas de repas gratuit » et « il n’y a pas de monnaie magique ». Pour les économistes qui les profèrent, il s’agit en fait de suggérer qu’il faudra bien payer pour cette dette et que l’argent créé par la banque centrale ne peut se substituer à la peine et au renoncement. Nous ne nous arrêterons pas ici aux origines religieuses et/ou morales de ces formules pour nous contenter d’observer que, contrairement à un apparent bon sens, elles sont, dans le cas présent, sans fondement empirique.
Cet article est paru initialement sur le blog Idées pour aujourd’hui et pour demain, des Editions Odile Jacob
« Il n’y a pas de repas...
