Dérives de la finance, pantouflage des élites dans les banques, dérégulation et crises à répétition…Les critiques et propositions pour remettre la finance au service de l’économie réelle ne manquent pas. Voir notamment les livres de Gaël Giraud et les publications de l’ONG « Finance Watch« .

Notre démocratie peut reprendre le contrôle de la Finance et choisir son avenir
De : Billet invité

15 Oct 2016

Billet invité: Michel Crinetz.

Michel Crinetz, ancien superviseur financier, aborde ici l’un des thèmes que nous avons développé dans notre livre « Financer la Transition Energétique » : l’inversion des tutelles entre Etat et marchés financiers. Le texte ci-après a fait l’objet d’un enregistrement vidéo aux Tables Rondes Citoyennes Finance , que nous remercions ici, le 1er Octobre.

En 1945, la démocratie française a pris le contrôle de la Finance et créé les 30 glorieuses. Puis elle a abandonné ce pouvoir aux financiers. Elle peut le reprendre. [Voir aussi sur ce blog les papiers des catégories "Gestion de la dette", "Réguler la finance", "Création monétaire" et "

Un livre pour ne plus avoir à choisir entre la bourse et la vie !
De : Alain Grandjean

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18 Sep 2016

         Notre livre « Financer la transition énergétique », sort le 22 Septembre en librairie. Nous partageons ici avec vous les raisons qui nous ont poussés à l’écrire maintenant, et ce que nous voudrions apporter de neuf au débat.

1. Faire connaître les enjeux du climat à la finance, et réciproquement

[caption id="attachment_6405" align="alignleft" width="300"] La Défense[/caption]

         La prise de conscience du caractère déterminant, pour le monde de la finance, des enjeux du climat, est récente et...

Quizz: Des Chiffres et du Climat
De : Mireille Martini

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4 Sep 2016

Dans notre livre à paraître « Financer la transition énergétique, Carbone, Climat et Argent »,  nous citons quelques chiffres appuyant notre propos.

Nous vous proposons un parcours à travers les thèmes de l’ouvrage, sous la forme de 15 questions de quizz.  Vous pourrez calculer votre score en fin de quizz et vous situer en tant que lecteur : néophyte, averti ou familier des questions que nous abordons…A vos marques !

NB :  Choix unique, une seule bonne réponse par question.

Faire le quizz

Vos résultats:

  • Si vous avez moins de 7 bonnes réponses :  Pour parfaire vos connaissances,  commandez dès maintenant notre ouvrage ici !

  • De 7 à 10 bonnes réponses : Bravo, la...

Vous avez aimé le TAFTA ? Vous allez adorer le CETA
De : Alain Grandjean

21 Juin 2016

Alors que la résistance européenne à la signature d’un accord de libre-échange entre les USA et l’Europe (TTIP ou TAFTA) s’accroit, un accord de même nature entre le Canada et l’Europe pourrait être adopté d’ici la fin de l’année, le CETA : Comprehensive Economic and Trade Agreement ou accord économique et commercial global (AECG en français) conclu entre le Canada et l’Union Européenne (UE) en septembre 2014.

Si le  TTIP, sans être compromis[1], a du plomb dans l’aile (notamment car les USA ne le poussent plus), le CETA a lui de fortes chances d'entrer en vigueur d’ici la fin  2016. Or il aura à peu près les mêmes conséquences que le TTIP (ne serait-ce que parce que près de 80% des entreprises USA ont une filiale au canada et qu'elles pourront passer par ce biais pour attaquer les pays européens en...

Comment éviter que la BCE finance le CO2 ?
De : Billet invité

15 Avr 2016

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Ce billet invité est la version longue d'une tribune (le Figaro, 01/04/16) de Michel Lepetit, vice-président du Shift Project et partenaire du projet SFTE. Elle permet de comprendre que les investissements de la BCE ne sont pas neutres et que, dès lors, elle pourrait facilement sélectionner les projets de manière à respecter les engagements européens de la COP21. Elle permet également de mieux comprendre notre appel pour un Green QEAlain Grandjean

Mario Draghi, Gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE) et H. Kuroda, son homologue japonais, ont déclaré récemment qu’il n’y aurait pas de limite à leurs interventions sur la monnaie («Il n’y a pas de...

Les Papiers de Panama, ou comment le libéralisme a besoin de l’Etat
De : Mireille Martini

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9 Avr 2016

Le scandale de la fraude fiscale vient d’être porté à la connaissance du grand public par des révélations anonymes et grâce au travail des journalistes. Plus exactement, c’est l’ampleur de la fraude qui vient d’être mise à jour : au-delà des grandes fortunes des magnats du pétrole, les fichiers découverts contiendraient des milliers de « petits comptes », et comme l’a montré le remarquable documentaire « Cash Investigation », "monsieur tout le monde", aujourd’hui en France, peut ouvrir un compte off shore en quelques clics avec quelques dizaines de milliers d’euros.

Jamais sans l’Etat ?

La faillite de l’Etat dans son rôle de percepteur est ainsi mise à jour : mais la révélation du scandale est une excellente nouvelle, elle annonce un tournant : le système, soumis à des forces contraires, implose. Car nos...

Flécher le QE de la BCE vers la transition verte : un « Green QE » pour reconstruire l’Europe
De : Alain Grandjean

11 Mar 2016

Edit 28 mars 2016 : Une page dédiée au "green QE" est désormais accessible pour en savoir plus sur notre appel ou pour soutenir l'initiative. 

Edit du 31 mars : Une tribune co-signée de plusieurs économistes prolonge le raisonnement et appelle les gouverneurs de la BCE à agir au plus vite. A lire sur La Tribune.

Mario Draghi a sorti jeudi 10 mars l’artillerie lourde en amplifiant le QE (taux de refinancement passé à zéro, alourdissement du programme de rachat d’actifs de 20 milliards d’euros de plus chaque mois, octroi de nouvelles liquidités aux banques si elles distribuent plus de crédit…) ; preuve d’une peur compréhensible de la déflation qui s’installe apparemment inéluctablement. Les marchés ne semblent pas...

La Taxe sur les Transactions Financières est au point mort : le climat, lui, n’attend pas
De : Mireille Martini

9 Mar 2016

La Taxe sur les Transactions Financières (TTF) est une bonne idée. Elle valut la notoriété à son inventeur le prix Nobel d’économie James Tobin, qui proposa de réduire la spéculation à court terme sur les marchés financiers, qu’il jugeait contre-productive, en instaurant une taxe sur les transactions de change. L’effondrement des systèmes financiers en 2008 a mis les Etats devant la facture de l’instabilité financière. A Cannes en 2011, sous présidence française, les 20 plus grands pays du monde réunis au G20 se sont prononcés en sa faveur, nous citons l’article 82 de la déclaration : « Nous reconnaissons qu'au fil du temps, de nouvelles sources de financement doivent être trouvées pour répondre aux besoins du développement. …Nous reconnaissons les initiatives prises dans certains de nos pays pour taxer le secteur financier à des fins diverses, dont...

Le crédit bancaire, pilier manquant de la gestion des entreprises
De : Mireille Martini

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15 Fév 2016

Les accords de Bâle, en instituant un ratio de fonds propres prudentiels sur les activités de crédit, ont contribué à une forte réduction du crédit bancaire aux entreprises. Les grands groupes se financent désormais essentiellement sur le marché obligataire, or l’obligation est un financement de marché, qui ne constitue pas ce qu’était le crédit bancaire : un partenariat de long terme qui équilibrait l’influence de l’actionnaire au sein de l’entreprise. La dérive court–termiste des politiques de gestion des entreprises, et leur impact délétère sur la croissance, pourrait bien trouver son origine dans l'insuffisance des accords de Bâle, qui ont par ailleurs démontré leur incapacité à éviter une crise bancaire systémique. Troisième et dernier billet de notre dossier « Court-termisme et régulation...

Gestion des entreprises : LBO et crise financière à l’origine du court-termisme
De : Mireille Martini

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12 Fév 2016

La généralisation des LBOs et le tarissement du crédit bancaire ont changé le mode de gestion des entreprises. Deuxième billet de notre dossier « Court-termisme et régulation financière »

La gestion des entreprises par le Free Cash Flow est un phénomène relativement nouveau, qui s’est développé à l’origine avec  l’ouverture des marchés de capitaux européens aux fonds de pension anglo-saxons, particulièrement après les années 2000, avec les opérations de LBO[1]. Dans les années 2000, les banques européennes ont commencé à prêter à des fonds d’investissements en actions non cotées, principalement anglo-saxons (KKR, Blackstone et autres Carlyle ou TPG), pour leur permettre de financer...

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