Le Dogme terrassé par l’effet boule de neige ?
Les taux d’intérêt auxquels l’Italie peut emprunter pour se financer sont en ce moment supérieurs à 6%. Avec une dette de 120% du PIB cela pourrait poser quelques menus problèmes. S’il était appliqué à toute la dette (ce qui n’est pas le cas car une partie est financée à des taux plus bas) la charge d’intérêt alourdirait mécaniquement le déficit public italien de 7,2% du PIB…
Rappelons que les ratios Maastrichtiens (déficit public inférieur à 3% du PIB et dette inférieure à 60% du PIB) ne tiennent sur la durée que si le taux de croissance est supérieur au taux réel de la dette. Dans le cas inverse, on observe un effet boule de neige, qui se formalise simplement.
L’effet boule de neigeUne petite démonstration vaut mieux qu’un long discours.
D = dette réelle (i.e., déflatée du niveau...
