Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, a annoncé hier 7 novembre qu’il serait difficile de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité à l’horizon 2025, comme cela avait été fixé dans la loi de transition énergétique. Cet objectif est en effet irréaliste et ne pourra être atteint avant 2030-2035, jugeait déjà Alain Grandjean, lors d’un entretien accordé à Alternatives Economiques le mois dernier. Pour autant, il faut se décider dès à présent à programmer l’arrêt de réacteurs, explique cet économiste spécialiste des questions liée à l’énergie.