Le SBTi, certification environnementale, a annoncé vouloir autoriser la compensation carbone pour atteindre les objectifs climatiques. L’organisation doit renoncer à cette évolution car la compensation n’encourage pas les entreprises à repenser leurs modèles d’affaires, estiment Alain Grandjean, Daniel Baal (président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale) et Pascal Demurger (directeur général du groupe MAAF) dans cette tribune publiée dans Les Échos.