La « croissance verte » : un oxymore de plus ? Ce serait le cas, si elle était limitée à (ou confondue avec) la croissance du « green business », conçu comme « Le » relais de croissance suivant celui des nouvelles technologies de l’information et de la télécommunication et des énergies renouvelables. Il ne s’agirait alors que d’un nouvel avatar d’un modèle condamné, que cela nous plaise ou non. La croissance exponentielle des flux matériels, verts ou pas, bute en effet sur la finitude du monde, explique Alain Grandjean dans cet article.