La transition écologique et sociale de nos sociétés nécessite des investissements aujourd’hui non financés, que ce soit par le secteur privé dominé par le court terme ou par le secteur public, privé de moyens. La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme propose de recourir à une troisième source de financement pour que les Etats soient en mesure d’investir dans l’avenir : l’emprunt à la banque centrale.
Le dispositif sera présenté et discuté en détail lors du séminaire du 30 mars : « Financer l’avenir sans creuser la dette ».
Notre synthèse ci-après présente le dispositif, ses dimensions techniques et légales, ainsi qu’une foire aux questions et des réponses aux objections les plus courantes. Utilisez les flèches au bas du document pour le lire en ligne ou cliquez ici pour le télécharger.
8 réponses à “L’emprunt à la banque centrale : proposition détaillée”
Pourquoi emprunter alors que le pouvoir des états (a retrouver/rétablir) de battre monnaie permet de créer directement la somme! Certes, cela crée de l’inflation, mais si c’est pour sauver des banquiers qui ne s’assument pas, à quoi bon s’endetter!
Autant annuler directement les créances du peuples et garantir nos avoir, et ensuite mettre en faillites les banques pourries. Et par la suite, la banque serait l’état!
Simple et éfficace. Pas la peine de tergiverser autour de la faillite du capitalisme!
autre mesures : cesser la libre circulation des capitaux (à qui profite le crime?) ou les taxer fortement. Les boursicoteurs indécis qui font faire tros fois le tour du monde à leur capitaux tous les jours n’aurons qu’à bien se tenir. Cela force les investissemnt à long-terme. Et donc la résponsabilité aussi.
Interdire les marchés financiers (articles de Frédérique Lordon explicites à ce sujet : http://www.monde-diplomatique.fr/2010/02/LORDON/18789 )
et surtout, commencer par interdire la spéculation sur les matières premières essentielles : nourriture, pas pétrole, qui si le prix étaient plus haut, on apprendrait très vite à s’en passer!
C’est quand il veut sarko qu’il met en actes ces esbrouffes répétées sur la fin des paradis fiscaux et la réglementations des marchés. A part avoir détruit tout le système social issu du conseil national de la résistance, il n’a rien fait que du blabla!
Voici une variante de votre proposition axée sur les investissements publics « productifs » et présentée différemment pour passer chez PJ :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=22912#comment-167303 (et commentaires suivants)
Voici une variante de votre proposition axée sur les investissements publics “productifs” et présentée différemment pour passer sur le blog de Paul Jorion :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=22912#comment-166728 (et suivants)
Jean-Pierre Pagé (économiste) « réponds oui à la suggestion concernant la relance par l’investissement public productif selon les modalités proposées » par une variante de votre proposition :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=23030#comment-168034
[…] à notre séminaire et à la publication de notre proposition sur le financement du long terme (Une version mise à jour sera en ligne très prochainement), la Fondation pour la Nature et […]
Le document se concentre sur le financement, alors qu’il faut se concentrer sur les mesures. La rénovation du parc immobilier ancien pourrait faire économiser 25 Geuros par an, certes mais pour arriver à ce résultat en 40 ans, il faudrait en rénover 500 000 par an. Ce n’est pas le rythme qui est présenté. Il est question de réseaux électriques probablement pour faire venir l’électricité de trois littoraux différents voire du Sahara et gérer l’intermittence alors que les réacteurs nucléaires produisent une électricité régionale et programmable. Plutôt que se concentrer que le fret ferroviaires, il vaut mieux électrifier les autoroutes pour y faire circuler des camions hybrides. Lancer 35 EPR reviendrait moins cher.
Bonjour
En effet il est important de discuter des travaux à effectuer, de la manière dont on les décide, des critères qu’on applique. C’était le sujet de la deuxième table-ronde du séminaire du 30 mars (voir http://www.financerlavenir.org). Les réseaux électriques sont à renforcer en France dans tous les cas (car ils sont en mauvais état, et qu’il faut gérer de mieux en mieux la pointe et la variabilité ou l’intermittence des moyens de production). Le nucléaire est certes programmable et modulable mais pas assez pour faire face aux pointes d’appel de puissance, qu’il faut lisser. on y arrivera pas (sauf recours aux fossiles ce qui est la solution actuelle) sans compteurs « intelligents » et sans gestion de la demande. L’électrification des autoroutes n’est pas à l’évidence une meilleure solution économique que le renforcement du frêt ferroviaire. ca se discute. quant à lancer 35 EPR je crois que c’est impossible politiquement.
Bien à vous
AG
En été seul le nucléaire et l’hydraulique assurent la production électrique et on gère les pointes de puissance.
Les réacteurs RNR-Na sont très modulables. Le nucléaire actuell s’adapte à la demande prévue à J+1, le renouvelable demande qu’on s’adapte à sa production.Le renouvelable demande donc plus de fossiles et plus d’investissement dans les réseaux.
Si vous prévoyez 310 TWh seulement dans vos scénarios sans nucléaire, il n’y aura pas de thermique Joule comme l’ECS. Et avec l’ECS on gère bien la demande.
Votre ami Jancovici écrit que les distances moyennes parcourues par les camions sont de l’ordre de quelques centaines de km, inutile d’utiliser des trains pour cela : des camions hybrides rechargés par des caténaires sur autoroutes feraient l’affaire.
Il est difficile en effet de lancer 35 EPR si vous continuez à soutenir que la sortie du nucléaire est possible, alors que la sortie du nucléaire nous conduit à la décroissance, surtout en période de crise pétrolière. Je ne suis pas pour la croissance pour augmenter la mobilité mais simplement pour gérer le vieillissement de la population (18% du PIB)