Comme annoncé sur par Twitter et sur Facebook (n’hésitez pas à me suivre dans ces expérimentations des médias sociaux et n’oubliez pas d’y relayer les contenus bien sûr :)), j’ai signé le manifeste des économistes atterrés.

Je partage néanmoins les réserves formulées par Jean Gadrey.

Devant son succès (Plus de 600 signatures d’universitaires), ce partage d’idées initié par Philippe Askenazy (CNRS, Ecole d’économie de Paris), Thomas Coutrot (Conseil scientifique d’Attac), André Orléan (CNRS, EHESS) et Henri Sterdyniak (OFCE) pourrait se transformer en processus : ses initiateurs annoncent la tenue d’un colloque sur le sujet. Pour voir l’annonce et le programme

Voici l’annonce du colloque :

« Chers ami(e)s signataires du Manifeste d’économistes atterrés, bonjour

ci-joint la liste des signataires (actualisée au vendredi 24 septembre, nous continuerons à la maintenir actualisée)
Les signataires sont à 90% des économistes (pour la plupart universitaires), mais nous avons aussi reçu des signatures spontanées de chercheurs d’autres disciplines (gestion, philo, histoire, sociologie…), de syndicalistes et de citoyens eux aussi « atterrés »; nous remercions chacun de cette prise de position.

Ci-joint aussi le programme du colloque de samedi 9 octobre. Le lieu n’est pas encore totalement confirmé, mais nous vous tiendrons informés en cas de changement.

très cordialement,

Les initiateurs du manifeste d’économistes atterrés »

Pour consulter la liste des signataires du manifeste : voir ici

Pour consulter ou télécharger le manifeste :

2 réponses à “9 octobre, le colloque des économistes atterrés”

  1. […] Ce billet était mentionné sur Twitter par Emaux, Alain Grandjean. Alain Grandjean a dit: Le colloque des économistes atterrés : réservez votre 9 octobre et soutenons massivement cette initiative http://bit.ly/cD3pkT #atterres […]

  2. Avatar de Giraud
    Giraud

    A propos du manifeste des économistes atterrés : je l’ai signé également (tout en partageant les réserves de J. Gadrey et d’Alain sur le côté « croissantiste » du propos qui semble n’avoir intégré ni l’imminence du peak oil, ni la contrainte environnementale). On observera que presqu’aucun des économistes universitaires de la place parisienne disposant d’une certaine visibilité médiatique n’a signé le manifeste. Il semble que, pour beaucoup d’entre eux, le souci de ne pas faire de publicité indirecte à leur collègue (Ph. Askenazy) l’emporte sur le désir de faire avancer le débat. Il semble même qu’un « contre-manifeste » soit en préparation, sous la plume de certains autres économistes proches du PS…
    gG