« L’association CarbonTracker a sorti une étude (et une carte interactive) du risque pesant sur la capitalisation fossile des places financières du monde, qui peuvent perdre les milliers de milliards investis en recherche pour des énergies fossiles qui ne pourront pas être brûlées en cas d’accord sur le climat.
Le rapport montre bien, s’il était encore besoin, les enjeux financiers gigantesques et l’intérêt des lobbies à contrer les politiques publiques de lutte contre le changement climatique, se persuadant, ou essayant de faire croire, qu’il n’y a pas de limite aux émissions de CO2.
Les auteurs du rapport Carbon Bubble 2013 concluent qu’un objectif moins ambitieux de limitation du réchauffement, à 3°C par exemple, poserait bien plus de risques à nos sociétés et à nos économies (par les catastrophes qu’il engendrerait), qu’une transition énergétique appropriée (qui au contraire stimule l’économie par l’innovation, ndlr).
L’objectif du rapport est d’inviter les banques et les fonds d’investissement à tenir compte du risque climatique dans leurs stratégies financières et d’inciter les institutions publiques à la clarification des mesures contre les émissions de gaz à effet de serre. »
L’étude : (en anglais)
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