Home
»
Tag : capital naturel
ic_flame

capital naturel

Le phage : une aide opportune de la nature face à l’antibiorésistance
De : Guy Grandjean

phages-phagotherapie-bacterie
25 Mar 2016

[Edit 29 mars 2016 : l'auteur de ce billet, Guy Grandjean, biologiste, tient aussi un blog bourré d'histoires passionnantes : Rouges Jardins]

Un des écrivains russes les plus originaux du XX ème siècle, Mikhaïl Boulgakov, avait abandonné une carrière de médecin, courte mais intense. Nous nous souvenons de son roman « Le maître et la marguerite », de l’inénarrable « Journal d’un jeune médecin », et de ses pièces de théâtre… Personne n’a retenu le nom de son frère Nicolas, qui a pourtant dévoilé le phage phi-X174 en 1935 .

Quésaco ?

Un bombardier russe du temps de la guerre froide ?

Non, que nenni, c’est un simple virus, un tout petit.

Et ce virus ne s’attaque qu’aux bactéries : ni à vous, ni à moi, ni à aucun autre animal. C’est pour ça qu’on l’appelle...

Arrêter la dérive climatique détruira du capital financier Savons-nous vraiment faire nos comptes ?
De : Alain Grandjean

iledepaque-lecons
12 Mai 2013

Nous avons vu dans ce post  que les réserves prouvées d’énergie fossile sont environ 4 fois supérieures à notre «  budget carbone » d’ici 2050, si nous voulons rester en-dessous d’une hausse de 2 degrés. Dès lors 80 % de ces réserves prouvées ne valeraient rien puisqu’elles ne pourraient être exploitées.

Une étude récente de  l’ONG Carbon Tracker détaille cela. Elle  précise les chiffres en fonction des hypothèses d’augmentation de température et des échéances (2050 et 2100). Elle étudie la répartition des réserves entre acteurs privés et Etats (qui en détiennent la majorité). Elle s’intéresse aussi au flux de capitaux engagés...

Une étude intéressante sur le capital perdu
De : Alain Grandjean

carbon-tracker-2013-unburnable-carbon
11 Mai 2013
60% à 80% des réserves de combustibles fossiles cotées sur les marchés financiers sont "imbrûlables" car incompatibles avec l'objectif de lutte contre l'effet de serre. Extraits de cette recension :

"L'association CarbonTracker a sorti une étude (et une carte interactive) du risque pesant sur la capitalisation fossile des places financières du monde, qui peuvent perdre les milliers de milliards investis en recherche pour des énergies fossiles qui ne pourront pas être brûlées en cas d'accord sur le climat.

Le rapport montre bien, s'il était encore besoin, les enjeux financiers gigantesques et l'intérêt des lobbies à contrer les politiques publiques de lutte contre le changement climatique, se persuadant, ou essayant de faire croire, qu'il n'y a pas de limite aux émissions de CO2.

...

Grand emprunt, petit début !
De : Alain Grandjean

alaingrandjean-entretien-les-echos
25 Nov 2009

Après la fin de nos travaux au sein de la commission Grand Emprunt, j'ai écrit pour les Echos (sorti hier matin, 24/11/09) ce que je pensais de ce travail.

Extrait : "Pour trouver rapidement de nouvelles ressources financières, sans prendre le risque de ruiner les finances publiques, la méthode la plus efficace nous semble être la mise en place, par la Banque centrale, d'une ligne de 100 milliards d'euros, à dépenser dans les cinq ans, exclusivement consacrée au financement de la transition écologique. Cette ligne exceptionnelle, créée pour faire face à un péril historique, ne serait pas comptée dans le calcul de la dette publique, car elle n'aurait pas à être remboursée. La Banque refinancerait (comme...

La destruction de l’environnement est une aberration économique
De : Alain Grandjean

pavan-sukhdev
14 Nov 2009

Les résultats d'une étude commandée par l'Union européenne et soutenue par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement) sont sans appel : l'érosion de la biodiversité représente un coût évalué entre 1.350 et 3.100 milliards d'euros par an.

C'est une étude essentielle. Pavan Sukhdev (voir vidéo ci-dessous) est responsable du TEEB (The Economics of Ecosystems & Biodiversity). Il exprime l'impératif économique de la préservation de la nature.

Investir quelque 45 milliards de dollars par an dans le développement des zones protégées sur terre et en mer permettrait d'assurer des bénéfices de l'ordre de 4 à 5.000 milliards de dollars par an après quelques dizaines d'années. Et dépenser des milliards pour protéger la diversité de la vie animale et végétale permettrait un...

journal

Bibliothèque et papiers de référence