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Les actualités

Faut-il sortir du capitalisme pour sauver la planète?
De : Alain Grandjean

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Dmitry - Fotolia.com
25 Juil 2023

La capacité de destruction des écosystèmes et de déstabilisation des régulations naturelles par l’humanité est née avec la révolution thermo-industrielle et s’est accrue dans un monde largement capitaliste. Si l’Union internationale des sciences géologiques statue sur la création d’une nouvelle époque géologique, l’anthropocène, sa date de démarrage se situera probablement autour de 1950, date du début de la « grande accélération »[1]. Andréas Malm propose de nommer cette période capitalocène et non anthropocène pour bien marquer l’idée que ce ne serait pas notre espèce biologique qui serait en cause, mais un système socio-économique spécifique : le capitalisme. Coïncidence temporelle n’est pas causalité et le débat...

Pour éviter un crime écologique de masse – Claude Henry
De : Alain Grandjean

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Couverture du livre "Pour éviter un crime écologique de masse"
3 Juil 2023

Comment expliquer que les institutions et les bénéficiaires d’un ordre millénaire, cet Ancien Régime qui a duré jusqu’en 1789, n’aient pas étouffé la marche à la Révolution? Dans le Livre III de L’Ancien Régime et la Révolution, Alexis de Tocqueville décrit et analyse le fourmillement de visions nouvelles et d’initiatives hardies, apparues en France dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, convergeant vers le renversement de l’ordre ancien et l’émergence, douloureuse, d’un monde nouveau. Visions et initiatives, aussi diverses et imaginatives que l’étaient celles du XVIIIème siècle, foisonnent aujourd’hui sur le chemin d’une transition écologique et économique vers un monde plus durable. Convergeront-elles à temps, et s’imposeront-elles face à l’ordre actuel, plus ancré encore et beaucoup plus puissant que l’était l’Ancien...

L’immobilier démarre sa transition, la finance est l’une de ses clés
De : Billet invité

Alternatives Economiques
12 Juin 2023

L’Union européenne (UE) a décidé d’être neutre en carbone en 2050 et met en place différents instruments pour décliner sa vision d’une économie « moderne, compétitive, prospère et neutre pour le climat ». Beau programme, dont une large partie s’appuie sur la « réorientation des flux financiers » que l’on appelle aussi « sustainable finance » ou « finance verte ». Concrètement l’UE souhaite réorienter la finance et guider les investissements vers des produits qui sont compatibles avec son ambition de neutralité carbone et met en place pour cela des réglementations financières ambitieuses pour assurer la transparence (

La croissance est elle nécessaire pour financer la dette publique et la protection sociale ?
De : Alain Grandjean

1 Juin 2023

L’un des donateurs[1] de l’association The Other Economy, que nous avons créée fin 2022, a soulevé deux questionnements intéressants à l’interface entre enjeux écologiques, économiques et sociaux. Les voici en synthèse : 
1/ On entend souvent dans le débat public que la croissance serait nécessaire à la réduction des inégalités et à la justice sociale, ou que, en l’absence de croissance, les comptes publics d’un Etat providence serait « par nature » déséquilibrés. Ces affirmations sont-elles fondées ?
2/ Quelles devraient être les bonnes règles de gestion budgétaire d’une nation qui se retrouverait dans un « état stable », sans croissance ni décroissance ? Quel impact sur les dettes et déficits publics ? Si on maintient un déficit permanent dans...

La dette ou le climat ?
De : Alain Grandjean

couverture-rapport-pisani-ferry
26 Mai 2023

Nous venons de vivre un grand moment. Deux jours après la publication d’un rapport très attendu sur l’incidence économique de l’action climatique, commandé par et remis à Elisabeth Borne, le ministre des finances tacle deux des principales recommandations : le recours à la dette publique et à un impôt exceptionnel sur le capital. Une telle impression de dissensions au sein du gouvernement sur une question majeure est très préoccupante ce d’autant que les alternatives proposées par Bruno Le Maire sont pour le moins illusoires, comme on le verra. Qui a raison ? Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, les auteurs du rapport qui relativisent le risque lié à la hausse de la dette publique ou le ministre des finances qui descend les herses à ce sujet? Y...

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